A emménagé le : 14/06/2018 Joli minois : le volcan. Merci à : asphodel's night. Messages : 187
Rangitoto PNJ ✰ Tout feu tout flamme
Sujet: PAPERWORLD + Topic commun Mar 10 Juil - 16:11
topic commun de club
Les membres de Paperworld se retrouvent généralement dans la bibliothèque du quartier de Parnell. Postez directement à la suite de ce sujet pour faire s'y rendre votre personnage ; simple réunion, discussion enflammée autour du budget ou d'une future action, accueil des nouveaux membres, tout est permis et ce topic est ouvert ad vitam aeternam, c'est-à-dire aussi longtemps que le club existera. On vous conseille de faire des réponses courtes et de taguer les personnes avec qui vous interagissez. Alors, qui a apporté le café ?
A emménagé le : 14/06/2018 Joli minois : leighton meester. Merci à : un amour de dulce (avatar) supervielle (citation) Messages : 1388
J’ai rarement eu l’occasion de m’y rendre, ces derniers mois, enfin ne mentons pas, depuis le début de l’année en fait, mais ça me fait toujours plaisir d’aller dans ce petit coin de la bibliothèque où se réunit toujours le club. Ça me rappelle, quand je marche pour y aller, tout ce que j’ai pu avoir au cœur à chaque fois que j’ai fait cela, lorsque j’étais plus jeune et plus heureuse aussi, lorsque la vie était plus claire et évidente. Il y a toujours les gens et les livres. Il y a toujours la possibilité du bonheur, et c’est pour ça que je continue d’avancer, pas forcément entre les rayons, dans l’existence, en plein milieu des jours de manière générale, mais pour le moment bel et bien entre deux présentoirs de nouveautés, il faut aller dans la salle d’à côté, et ce sera là. Je me demande qui sera là aujourd’hui, qui reste encore tout court, qui peuvent bien être les nouveaux membres, parce que ça fait presque six mois que je n’ai pas assisté à une réunion, si on excepte quelques passages en vitesse, le temps de dire bonjour, vous allez bien, je suis toujours sur cette planète, je reviendrai, c’est promis. Je reviens. Je tourne et rentre dans la salle d’à côté, et du bruit me parvient avant que je ne puisse apercevoir qui s’y trouve. Parce que je redoute une seconde de gêne, après avoir été absente si longtemps, je me mets à parler dès le seuil de la pièce franchi. « Bonjour… Comment ça va ? »
A emménagé le : 04/08/2018 Joli minois : Amanda Seyfried Merci à : @Lux Aeterna Messages : 274
Anastasiya S. Vassilieff Petit kiwi bien dans sa peau
En tant que présidente de Paperworld, j'arrive à la librairie la première, en avance, comme souvent. Ce club, je n'irais pas jusqu'à dire que c'est toute ma vie, car ça, c'est mon fils, mais il tient une grande place, tout comme ses membres. Anciens ou nouveaux, nous sommes tous là pour la même chose, réunis par une passion commune. Je me dirige directement vers la salle qui nous est réserver et qui a été aménagé aux fils des ans, saluant au passage le personnel de la librairie que j'avais finis par connaitre avec le temps. En marchant dans les allées remplis de livre tous plus différent les uns que les autres, je glisse ma main dans mon sac et j'y cherche quelques secondes les clefs de la salle. Il me faut quelques secondes pour déverouiller et ouvrir la salle dont je laisse la porte grande ouverte alors que j'y entre. Je dépose mon sac et je me dirige vers la fenêtre pour l'ouvrir. Je m'atèle alors à préparer la réunion dans notre petite salle confortable, qu'on a tous adopter. Je fais des vas et viens, attendant que les autres membre arrivent.
Après quelques minutes, les habitués arrivent. Je les accueille en souriant avant d'aller les serrer dans mes bras. Ils sont tous comme une deuxième famille pour moi. Nous discutons alors de tout et de rien, attendant que les autres arrivent. Chacuns raconte sa semaines, prend des nouvelles de la famille des uns et des autres. Soudain, une voix qui ne m'a que trop manquer retentit avant même que je n'apperçoive la personne à qui elle appartient. « Bonjour… Comment ça va ? » Dit alors Rose en entrant dans la salle. Je la regarde et lui souris, l'observant. Rose ... Mon amie, mon double. Je m'approche d'elle, ravie dela voir, ravies qu'elle revienne parmis nous après des mois de visite en coup de vent. Elle semble aller bien. Elle est magnifique. Je viens la serrer dans mes bras. " Rose ... Tu m'a manquée ! " Lâchais-je en souriant encore.
A emménagé le : 14/06/2018 Joli minois : leighton meester. Merci à : un amour de dulce (avatar) supervielle (citation) Messages : 1388
Son parfum, si j’avais tenté de m’en remémorer les notes un peu plus tôt je n’y serais pas parvenue, tandis qu’en l’inspirant à plein nez maintenant il m’apparaît on ne peut plus familier, comme s’il n’avait jamais été absent de mon environnement olfactif, tandis que ça fait plusieurs mois. C’est Anna. Ce sont toujours ses cheveux et l’odeur douce qui en émane, et toujours la lueur très tendre et claire de son regard ; toujours cette façon-ci de vous étreindre, vous faire sentir brusquement dans la sécurité la plus complète, un sentiment qui donne envie de fermer les paupières et se laisser aller. Il ne faut pas. Son ton est émouvant, je me dis que c’est bon qu’elle soit toujours la même et me fasse cet accueil, c’est bon de la revoir, mais il ne faut vraiment pas que je me laisse aller à la facilité, à l’agréable, car je ne le mérite pas. Tout simplement. Je ne mérite pas qu’Anna m’ait conservé son amitié, et j’aurais beau jouir de sa proximité pendant une, deux et trois secondes, cela ne fera pas taire la petite voix que j’ai au fond ni ne stoppera ce pincement douloureux dans mon ventre : je ne le mérite pas. « Toi aussi, Anna… » je finis par réussir à sortir. « Je, je suis vraiment désolée d’avoir plus ou moins disparu. J’espère que vous voulez encore bien de moi… » Je ne sais pas pourquoi j’évite ses yeux, alors que dans le fond, très sincèrement je n’ai envie que de la regarder bien en face et de lui demander : comment ça va ? Comment ça va, vraiment ? C’est le problème lorsqu’on laisse se distendre les liens qui nous attachent à une personne pendant un certain temps, on reste comme un idiot avec un fil trop étiré à la main ensuite, sans savoir où se positionner, ni par quoi commencer. Comme l’idiote que je suis j’essaie de ravaler ce qui bloque dans ma gorge, d’avoir l’air de nouveau bien stable sur mes deux pieds. Qu’est-ce que je faisais, avant, que faisais l’autre moi ? Elle déclarait des phrases de ce type : « Alors, quoi de neuf ? », sauf que ça paraissait plus naturel.
Quand je vis Rose apparaite dans l'encadrement de la porte d'entrée de notre salle de réunion, un grand sourire s'afficha sur mes lèvres. J'étais vraiment contente qu'elle soit là, qu'elle reprenne sa place parmi nous. Place qui l'avait sagement attendu et qui l'attendrait encore si jamais elle ne ressentait le besoin. Mais la voir passer la porte, après des semaines sans qu'elle assiste à nos réunions, oui j'étais très heureuse. J'allais alors directement vers elle, la serrant dans mes bras en lui disant combien elle m'avait manqué même si j'avais pris de ses nouvelles. Après tout, c'était mon devoir de meilleure amie. « Toi aussi, Anna… » Dit-elle après un moment en me gardant contre elle. « Je, je suis vraiment désolée d’avoir plus ou moins disparu. J’espère que vous voulez encore bien de moi… » Me dit-elle. Je la relâche doucement et l'observe, glissant mes doigts dans mes cheveux. Elle fuit mon regard et mon coeur se serre. " Pourquoi tu t'excuse, il n'y a aucune raison ma belle ! " Lui dis-je en esquissant un sourire. " Evidement qu'on veut encore de toi ! Tu auras toujours ta place parmi nous. Toujours. " Lui dis-je en essayant de capter son regard pour qu'elle comprenne bien que j'étais on ne peut plus sincère dans mes paroles.
Les minutes passent, le moment s'essouffle. Signe que peut-être rien n'est vraiment réglé, malgré tout mes efforts. Je ne peux que me contentait d'être là pour elle quand elle en a besoin. J'espère qu'elle en est toujours consciente. « Alors, quoi de neuf ? » Me demande t-elle alors. Je souris, glissant une mèche de mes longs cheveux dorés derrière mon oreille. " Oh et bien tu sais, pas grand chose. Le quotidiens. " Lui dis-je avec un léger rire. " Je suis très occupée. C'est mieux comme ça. Je gère mon temps entre mon fils, les cours que je donne, le club et mon atelier ou je peux enfin peindre ou dessiner dans mes rares moments de libre. " Lui énumérais-je. " Et toi alors ? De retour pour de bon parmi nous ? " Lui demandais-je.
A emménagé le : 14/06/2018 Joli minois : leighton meester. Merci à : un amour de dulce (avatar) supervielle (citation) Messages : 1388
Alors voilà, je déglutis plutôt que je n’avale ma salive, j’ai la bouche sèche, enfin non, pâteuse, quelque chose de désagréable qui bloque les mots, qui coupe ce courant fluide de discussion que j’avais l’habitude d’entretenir avec Anna. Quelque chose sous ma peau irrite mon épiderme et heurte mes nerfs, gâche la joie simple et pure que j’avais l’habitude de ressentir, en étant là. Alors voilà. Je suis ici, et ça n’est plus comme avant, mais c’est pas grave, c’est pas grave tu le sais ; j’ai toujours su ou presque que vivre n’était qu’encaisser perte sur perte, accepter les membres fantômes, ce qui a disparu et le sirop empoisonné des souvenirs… Ce n’est pas grave parce que des mains se tendent tout au long du chemin pour nous aider à y avancer, et cette main-là, cette poigne de fer avec un sourire angélique, c’est bien entendu Anastasiya qui attend patiemment une réaction de ma part. « C’est gentil. » Ça se hisse. Ça revient, peu à peu, les mots banals que tout le monde dit, les mots de circonstances reviennent et j’arrive à la regarder dans les yeux, j’écoute avec attention sa réponse en devinant qu’elle sera forcément évidée de tout ce qui ne convient pas trop au cadre présent, c’est une bibliothèque, un lieu public, et c’est une réunion. Alors elle annonce pas grand-chose, le quotidien, je suis très occupée et c’est censé être mieux comme ça, son rire s’évapore comme l’alcool, droit au plafond. Je baisse les yeux, les relève, sobrement. « Il va bien ? Il doit avoir encore grandi depuis la dernière fois que je l’ai croisé. » Les enfants poussent aussi vite que les fleurs se fanent, que les mois s’écoulent sans que je me rende compte que ça en fait déjà, trois, quatre, cinq, six bons mois que je n’ai pas daigné assister à toute une réunion. J’esquisse un mince sourire à l’intention d’Anna. « J’espère… ça a été un peu, compliqué pour être honnête ces derniers temps, mais les choses ont l’air de revenir à peu près à la normale alors… ça m’a manqué d’être ici, avec vous. Dis-moi, vous préparez quoi de beau en ce moment ? »
Avant que la réunion du club ne commence, j'eu la surprise de voir que Rose était là. J'en étais vraiment très heureuse. C'était mon amie, elle m'avait manquée et être là sans elle, ce n'était pas pareil. Elle comptait pour moi et faisais partie intégrante du club. Elle avait et aurait toujours sa place ici même si elle avait du ne pas venir pendant quelques temps. « C’est gentil. » Me dit-elle. Je lui souris, serrant sa main légèrement dans la mienne quelques secondes comme pour lui dire que j'étais là, que je serais toujours là pour elle. C'était le job des meilleurs amies, d'être là, d'être présente quand ça allait mais aussi et surtout quand ça n'allait pas, même si on ne peut pas forcément faire quelque chose pour l'aider à chaque fois. " C'est normal. Tu fais partie de la famille et tu sais que je t'adore ! " Lui dis-je en souriant avant de lui faire un clin d'oeil. Puis elle me demande de mes nouvelles. Je lui raconte alors rapidement, n'allant pas dans les détails. J'ai ma petite vie et je suis heureuse comme ça, même si cela m'a pris du temps à accepter que je serais seule. J'ai mon petit quotidien, ma petite routine. C'est facile, rassurant. Rester occupé m'aide beaucoup. Je lui parle de Sandro. Mon fils, mon petit ange, toute ma vie. « Il va bien ? Il doit avoir encore grandi depuis la dernière fois que je l’ai croisé. » Je souris en hochant la tête. " Oh c'est certain, plus les jours passent et plus il devient petit homme et non plus un garçon. " Lui dis-je, toujours émerveillée de parler de mon fils et de le voir grandir jour après jour mêmesi comme chaque maman, je trouve qu'il grandit bien trop vite. " Il faudra que tu passes à la maison ! Il sera content de te voir. " Lui proposais-je, songeant que cela faisat longtemps que nous n'avions pas fait ça.
Je lui retourne alors la question. « J’espère… ça a été un peu, compliqué pour être honnête ces derniers temps, mais les choses ont l’air de revenir à peu près à la normale alors… ça m’a manqué d’être ici, avec vous. » J l'écoute avec attention. " Je suis contente pour toi si ça va mieux, si ça s'arrange. " Lui dis-je en souiriant, sincère. « Dis-moi, vous préparez quoi de beau en ce moment ? » Me demanda t-elle. Je souris, glissant une main dans mes cheveux. " En ce moment ? Et bien nous parlons de l'organisation d'un genre de festival multiculturel. Peinture, musique, photo ... Un peu de tout. Rien n'est fait pour le monde. On sera ravis d'avoir tes idées ! Elles sont toujours excellentes ! " Lui dis-je, souriante.
A emménagé le : 14/06/2018 Joli minois : leighton meester. Merci à : un amour de dulce (avatar) supervielle (citation) Messages : 1388
Trop de douceur. Trop de gentillesse, et des sourires offerts de façon beaucoup trop généreuse. Je ne mérite rien de tout ça, et en avoir conscience m'enfonce encore davantage, j'aimerais me couler de nouveau dans ses bras - tout en sachant que ce serait du vol, car je ne le mérite pas... et je ne sais pas comment, par quel chemin devenir un jour digne de l'amitié d'Anna... je ne sais pas comment faire. Je ne sais rien en ce moment. Je me contente de lui sourire... mais c'est un sourire un peu maigre, et mon regard doit être un peu faiblard, ce n'est pas grave, j'essaie. « Moi aussi, Anna... moi aussi. » C'est si drôle et ça semble si logique également que l'on se soit trouvées toutes les deux, à la base. Derrière le beau visage d'Anastasiya se trouve un merveilleux trésor que je suis honorée d'avoir pu découvrir. Elle me manque. C’est ma faute si on a eu aussi peu l’occasion d’échanger depuis bien trop longtemps, c’est entièrement ma faute et devant son sourire je réalise justement à quel point elle me manque, mais devant ce sourire justement, j’ai plus envie de me promettre qu’on aura l’occasion de rattraper cela que de m’accabler devant le temps perdu. On peut s’offrir des occasions, elle me parlera un peu plus en détails de ce qu’elle fait en ce moment, je pourrais voir son fils aussi, cela me ferait plaisir… voir de combien de centimètres il a grandi depuis la dernière fois. Les enfants changent si vite à son âge. « Ce serait avec plaisir, si vous avez une soirée libre par exemple un de ces jours… je travaille à mi-temps et j’ai rarement d’impératifs, alors ça s’arrangera toujours. » Elle est tellement gentille. Sans s’attarder davantage sur ce qui est trop compliqué et douloureux pour que je lui en livre plus de détails – et puis, il me faut avancer, oublier un petit peu, être plus positive et tournée vers l’avenir – Anna passe, et me renseigne sur l’actualité du club. Ces nouvelles sont beaucoup plus enthousiasmantes, mon intérêt est immédiatement piqué. « Un festival ? C’est une idée géniale ! Mais c’est l’anniversaire du club cette année aussi, non ? Il faudra marquer le coup. Je ne sais pas ce que vous aviez en tête déjà, quelle direction donner à tout ça, le lieu, plutôt axer sur des expositions, des conférences ou bien des ateliers mais… j’essaierai de connecter un peu mes neurones pour avoir des idées. Et je compte bien pour vous apporter mon aide, cette fois. » Dans les moments comme ça, je ne me contrôle plus, je m’agite, parle sans le réaliser avec les mains et puis surtout, beaucoup, beaucoup trop vite.
Retrouver Rose, c'était vraiment agréable. C'était ma meilleure amie et elle m'avait manquée. Enormément. C'était ma meilleure amie, celle a qui je disais tout et la distance qu'il y avait entre nous était loin d'être agréable. Le temps passe vite et cela fait des lustres qu'elle n'est pas venue à la maison. Des lustres que nous n'avons pas passer du temps ensemble rien que nous deux et qu'elle n'a pas vu Sandro, qui grandit de jour en jour. Je l'invite alors à passer chez moi. La porte lui sera toujours grande ouverte. Toujours. « Ce serait avec plaisir, si vous avez une soirée libre par exemple un de ces jours… je travaille à mi-temps et j’ai rarement d’impératifs, alors ça s’arrangera toujours. » Je souris et tape dans mes main en souriant. " Super ! Pourquoi pas demain soir ? J'aurais le temps de tout préparer. Je m'occupe de tout ! " Lâchais-je, déjà aux anges qu'elle accepte mon invitation. Je crois vraiment que cela nous ferait du bien à toute les deux de passer une soirée ensemble, comme avant.
On parle ensuite du club et Rosie me demande les projets que nous avions en cour pour le club, les prochains évènements organisés. Je lui parle alors de notre idée de festival pluriculturel, pluridisciplinaire que nous souhaitions organiser. Rien n'est encore fait et je suis certaine que Rosie pourra nous apporter de très bonnes idées pour mettre se projet en marche. J'ai une total confiance en elle pour ça. « Un festival ? C’est une idée géniale ! Mais c’est l’anniversaire du club cette année aussi, non ? Il faudra marquer le coup. Je ne sais pas ce que vous aviez en tête déjà, quelle direction donner à tout ça, le lieu, plutôt axer sur des expositions, des conférences ou bien des ateliers mais… j’essaierai de connecter un peu mes neurones pour avoir des idées. Et je compte bien pour vous apporter mon aide, cette fois. » Me dit-elle avec animation. Je la regarde et son enthousiasme, faisant écho au miens, fait chaud au coeur. Nous sommes toutes les deux de grande passionnée. Je souris, le coeur en joie. " Oui c'est l'anniversaire du club et on voulait justement créer un grand évènement pour fêter ça comme il se doit ! Les possibilités sont nombreuses. Mais nous avons le temps d'organiser tout ça comme il faut. Et avec tes idées, je sais d'avance que ça sera super. " Lui dis-je. " Réfléchis, mais te met pas la pression. Tous ensemble, on y arrivera. " Lui dis-je, convaincue.
A emménagé le : 14/06/2018 Joli minois : leighton meester. Merci à : un amour de dulce (avatar) supervielle (citation) Messages : 1388
Bien sûr que je suis enthousiaste à l’idée de passer un peu de temps en compagnie d’Anna et de son fils, mais elle est encore plus démonstrative que moi, arborant dès l’entente de ma réponse son magnifique et rayonnant sourire et se proposant de fixer d’ores et déjà la date. Demain soir. C’est rassurant, en fait, que cela soit si proche, ça donne un objectif vers lequel tendre, un point sur la ligne des heures d’un agenda, un moment tout entier qui nous sera réservé, rien qu’à nous. Rien qu’à nous. Je la regarde en l’écoutant, elle prend déjà tout en main, j’essaie d’imaginer ce que ça pourra être mais je ne vois pas grand-chose à l’intérieur de mon crâne, hormis un genre de lumière comme celle qui traverse un lustre, ce sera beau, je suppose. Je me refuse à laisser Anna s’occuper réellement de tout. « Demain, parfait ! J’amènerai à boire de… de la limonade par exemple. Si vous aimez ça. » J’ai failli proposer d’apporter un gâteau fait maison, parce que j’adore faire ça, avant de me retenir in extremis. Me charger d’une mission de ce genre est rarement une excellente idée, ça se termine toujours en catastrophe. Mieux vaut s’assurer que personne ne soit empoisonné, demain soir.
Il y aura une autre ligne sur le calendrier, un autre évènement à venir, mais un peu plus lointain. Anna m’apprend que le club est en train de programmer un petit festival multidisciplinaire pour l’organisation duquel tout reste encore à faire. L’idée m’emballe, j’ai des idées en vrac, rien de précis, juste des images embrouillées. Encore une fois. Mais ça viendra, le calme et l’apaisement, la mise à plat. Moi qui étais encore hésitante et timide quelques minutes auparavant, mon amie m’a permis d’oublier toutes ces sensations peu plaisantes, pour n’avoir qu’une espèce de confiance en l’avenir en tête. Seulement ça. Je lui souris. « J’en suis sûre. On a toujours réussi à faire de jolies choses, il me semble. Je ferai mon maximum pour que ce soit encore le cas cette fois. J’aimerais bien de nouveau participer à la rédaction de la revue, également. » Peut-être que c’est une grossière erreur que de prendre autant d’engagements quand je ne sais pas du tout de quoi les lendemains seront faits. Mais j’ai confiance, ça ne repose sur pas grand-chose mais j’ai confiance.
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